ET APRES...
L’objectif de ses rencontres sont avant tout au départ informelles et quand vous vous sentirez prête à aborder le sujet, nous vous proposons un suivi individualisé et en groupe pour en discuter et élaborer ensembles la redéfinition de votre projet professionnel en vous proposant un panel d’outils qui permettront de vous sentir en mesure de repartir vers l’emploi.
Ces ateliers sont proposés par des professionnels (CIP, Conseiller en emploi) en fonction de la demande
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Aux arrêts répétitifs viennent s’ajouter des problèmes de concentration, de rapidité, de motivation même parfois. Est-ce compatible avec la politique des employeurs? A leur décharge, on peut imaginer que l’organisation d’une société devient difficile lorsqu’elle doit se passer d’un responsable ou chef d’équipe, pendant des arrêts qui se prolongent. Pourtant embaucher des intérimaires ou des personnes en CDD est une solution comme celle de réorganiser, pour un temps, les services. Bien entendu, ce n’est pas possible pour tous les métiers, tous les postes mais un peu d’humanité dans le monde impitoyable du travail ne serait pas un luxe!
Mais, plutôt qu’un problème d’organisation, n’est-ce pas tout simplement le cancer qui fait peur : peur de la récidive, peur de l’absentéisme qui peut à tout moment poindre à nouveau le bout de son nez, peur de la baisse de performance, du manque d’investissement….
Parce que soyons honnêtes, malgré tout, il n’est pas rare de voir des mises au placard ou des licenciements véritablement abusifs. Dans ce dernier cas, comment retrouver un nouveau travail? Comment justifier un an, voire plus, de « trou » dans un CV? Là encore, la discrimination existe et à compétences égales, le bien portant se verra offrir le poste face à un ancien »cancéreux ».
La solution bien entendu, paraît évidente : mentir…. comme nous devrions le faire auprès des assurances ou des banques qui elles aussi stigmatisent les anciens malades. Est-ce raisonnable?
Pourtant l’AFP rappelle que « la mesure 55 du Plan Cancer II vise à améliorer les dispositifs de maintien dans l’emploi et le retour à l’emploi pour les patients atteints de cancer« . Et Monsieur Maraninchi, président de l’INCA, nous rebat les oreilles en nous parlant de la « guérison » d’un grand nombre de cancers, guérison censée nous normaliser.
Dans le même temps, malheureusement, les employeurs continuent la ronde des licenciements et des personnes se retrouvent face à une double peine ingérable et inacceptable.
Ce colloque a permis de se poser des questions concernant le retour à l’emploi après un cancer. Maintenant il est urgent de trouver des solutions parce que les malades ont besoin de travailler pour des raisons financières évidentes bien entendu, mais aussi pour se sentir à nouveau comme tout le monde : guéri! Il faut donc espérer que ces nombreuses études permettront un changement radical dans les mentalités!